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Personnalités constantinoises

Salomon ADIDA : 1838 – 1917 (voir photo dans la partie livre d’or)

Né à Tétouan en 1838, fils de Messaoud ADIDA et de Djémol BENZIMRA. Son parcours est étonnant. À l’âge de quinze ans quittant seul Tétouan pour L’Algérie, il vendit tout d’abord des lacets sur les marchés. Très vite, il parvint à ouvrir dans la rue Casanova à Constantine, le magasin du Louvre, sorte de bazar qui prospéra sous son impulsion. Enfin, c’est une banque privée qu’il fonda avec Léon, le plus instruit de ses fils.Il est naturalisé Français par application du Sénatus Consulte du 14 juillet 1865, le 6 novembre 1897.On peut dire de Salomon ADIDA qu’il a été un mécène. Il dota la communauté de Constantine d’une grande école de Talmud Torah. Il acheta le terrain et en assura la construction. Les travaux furent dirigés par son fils Léon ADIDA, dont une rue de la ville de Constantine porte son nom.La pose de la première pierre eut lieu le 9 avril 1911 et l’inauguration le 20 janvier 1912 (une copie de la brochure de l’inauguration est à votre disposition auprès de Mr Jacques Nakache). Ces locaux possédaient 13 classes qui pouvaient accueillir plus de neuf cents élèves dans des conditions toutes particulières d’hygiène et de confort.

Salomon ADIDA s’éteignit à la suite d’une longue maladie à l’âge de quatre-vingts ans. Son décès fut annoncé dans le bulletin de la Société du Talmud Torah de janvier 1920, trois ans après sa mort, du fait des évènements de la guerre de 1914-1918. Il était dit que sa mort, survenue le 29 mars 1917, avait suscité dans la communauté israélite de Constantine une émotion intense et légitime et que ses obsèques malgré les soucis et les tristesses de la guerre avaient revêtu un caractère grandiose : Le cercueil porté à bras d’hommes, avait dans un premier temps été transporté à la synagogue du Midrach de la rue Thiers où un suprême hommage lui avait été rendu par les principaux dignitaires de la communauté. Puis, la dépouille mortelle était conduite depuis la synagogue du Midrach jusque dans la grande salle du Talmud Torah qu’il avait fondé, où autour du cercueil les enfants de l’école lurent des prières et des cantiques empreints de tristesse. Enfin, suivi par une foule innombrable, le cercueil fut dirigé vers le cimetière israélite.

Propos de Josy Adida – Goldberg, arrière petite-fille de Salomon ADIDA.

Salomon ADIDA (dit Lomon) : 1895 – 1929

Voir quelques photos.

Né le 28 février 1895 à Constantine et décédé à Paris le 15 décembre 1929. Il était banquier.

Je laisserai parler de lui le Grand Rabbin de Constantine, Sidi Fredj Halimi et Monsieur Maurice Laloum, dont voici deux extraits des discours prononcés par eux le 22 décembre 1929 à son enterrement.

Discours de Monsieur le Grand Rabbin de Constantine :

« Digne descendant de son grand-père, de mémoire bénie, héritier des idées de Salomon Adida, Lomond consacra lui aussi le meilleur de son existence, si courte hélas ! Aux humbles, aux pauvres, à la jeunesse souffrante (….) Jusqu’au dernier moment, il n’a cessé de s’intéresser à nos institutions du Talmud Torah et consistoriales.

  • Trésorier de la Société du Talmud Torah,
  • Trésorier de la Yéchiva Etz – Haim
  • Trésorier de l’Union scolaire
  • Trésorier de la Société « le travail », il était l’administrateur le plus consciencieux, le plus apte à gérer les deniers de ces sociétés. Il était devenu un administrateur émérite, un financier rompu aux affaires, un altruiste parfait. Les ouvriers, les humbles étaient ses amis. Tous lui avaient voué un véritable culte. Sa bonté, en effet, était  proverbiale.

Les regrets que laisse sa fin prématurée sont unanimes. »(…)

Discours de Monsieur Maurice Laloum :

(…) « La grande passion de Lomond était la musique. Avec son ami Ognibène, il fondait le Cercle du Progrès, dont il était le président. Ce cercle comprend actuellement les meilleurs musiciens de la ville. Il préparait, lorsque la mort est venue le surprendre, la formation d’une chorale religieuse, indispensable aux saints offices et aux cérémonies. (…) Partout, il se dépensait avec ce dévouement souriant qui révélait une nature d’élite. Salomon Adida ! Quels puissants et inoubliables souvenirs évoque ce nom, quelle leçon offre-t-il à la méditation des hommes !

Salomon Adida, le grand-père fut le fondateur et le donateur de l’importante école du Talmud torah. Lomon Adida,  le petit-fils et en passant par Léon Adida, le fils furent les continuateurs de l’œuvre à laquelle ils surent donner un essor de plus en plus grand et en firent une œuvre immortelle.

Trois hommes formant trois générations, le grand-père qui meurt au déclin, le fils, en pleine maturité, le petit-fils, au seuil de la vie, tous trois, hommes de bien, tous trois tombés en pleine activité généreuse et féconde pour leurs semblables. » (..)

Le seul, le vrai héritage que laisse l’homme, ce sont ses œuvres, ses bonnes œuvres. Et les œuvres des Adida sont si belles qu’elles les ont accompagnés vers DIEU qui les a reçus dans son sein, parmi les élus. C’est la forte consolation pour ceux qui restent !!

Josy ADIDA-GOLDBERG

Née à Constantine en 1929, Officier dans l’ordre des Palmes Académiques, elle y a fait ses études jusqu’en classe de première A au lycée Laveran.Parallèlement de 1948 à 1961, elle a fait partie de la troupe de théâtre amateur « Les compagnons du vieux Rocher ». Elle a obtenu une mention spéciale pour son interprétation dans le rôle d’Elmire du Tartuffe de Molière au concours des jeunes compagnies d’art dramatique à Alger en 1961.À Constantine, elle a enseigné les lettres de 1949 à 1955 à l’école professionnelle ORT, puis a passé des concours administratifs pour intégrer l’administration de l’Education Nationale.Elle a épousé en 1955 Romain Goldberg, directeur de l’ORT. Ils ont eu deux enfants. Elle a quitté l’Algérie en décembre 1961 pour Strasbourg d’abord où elle est restée trois ans. Elle a obtenu en 1963 au conservatoire de Strasbourg, le 2ème prix de comédie moderne dans La voie humaine de jean Cocteau.Elle quitte Strasbourg pour Paris en 1964. Elle passe alors de nombreux concours administratifs qui lui permettront d’avoir des postes à responsabilité. Elle sera chef du service des Agrégations et Concours aux Grandes Ecoles au Rectorat de Paris (Service des examens à Arcueil), puis détachée un an de 1978 à 1979, auprès du Recteur Robert Mallet pour l’organisation des stands des écoles de métiers d’art à la foire de Paris. Une médaille d’argent a récompensé ses efforts.Après le décès de son mari en 1980, elle quittera le service des examens et sera mutée au SCARIF (1). D’abord, chargée de mission auprès du Directeur, à partir de 1984, elle sera nommée chef du groupe des affaires administratives et financières. Elle terminera sa carrière en qualité de Chef de service des Bourses au Rectorat de Paris. Après sa retraite en 1990, elle suit des stages d’écriture. En 1997, elle obtient le DAEU (2). Elle se décide alors à entreprendre des études de Lettres à la Faculté de Paris 7 à Jussieu. En 2003 , elle obtient sa maîtrise de Lettres avec mention Très Bien . Ouvrages :

  1. Mémoire de Maîtrise (La figure de la mère dans l’oeuvre d’Albert Camus ») soutenu le 14 juin 2003 à l’Université Paris 7, Denis Diderot sous la direction de Régis Salado.
  2. Service des constructions de la Région île de France.
  3. Diplôme d’accès aux études universitaires.

Guy ALLOUCHE : ancien sénateur du Nord

Né le 27 octobre 1939 à Constantine, Guy Allouche débute sa carrière comme conseiller pédagogique en éducation physique et sportive. Il sera élu sénateur du Nord en 1983 (PS), puis réélu en 1992. Il y exercera les fonctions de secrétaire puis de vice-président. Il termine son mandat en 2001. Il est aujourd’hui membre de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d’administration générale.

Jean-Luc ALLOUCHE : écrivain et traducteur

Né à Constantine en 1949, Jean-Luc Allouche, après avoir été rédacteur en chef à Libération et le correspondant du journal à Jérusalem de 2002 à 2005, partage désormais ses activités entre l’écriture et la traduction de livres.Il est auteur des livres « Les jours innocents » et « les Juifs d’Algérie. Images et Textes » et traducteur d’hébreu de nombreux ouvrages comme « La septième guerre d’Israël : Comment nous avons gagné la guerre contre les Palestiniens et pourquoi nous l’avons perdue » en 2005, « la mer sans retour » et « Yasmine » en 2008.

Joëlle ALLOUCHE – BENAYOUN

Née à Constantine, Docteur en Psychologie sociale (Thèse: le Vécu de l’antisémitisme chez de jeunes Juifs de France, Mention Très bien, 1976 (sous la direction du professeur Claude Veil, EPHE). Prix Gaby Archambaud de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, 1977). Voir son CV.

Maurice ALLOUCHE : membre du Comité Central du Consistoire

Né à Constantine en 1930, Maurice Allouche est un membre actif de la Communauté juive de Paris et sa région. Outre ses activités professionnelles d’expert comptable à la Banque de France, il est le créateur de la communauté et de la synagogue de Melun. Membre influent du KKL et Administrateur de la Synagogue des Tournelles à Paris (4º), Maurice Allouche était également membre du Comité Central du Consistoire. Comme ses deux frères, il a été décoré Chevalier de la Légion d’Honneur.

Source : Valérie Amram d’Onofrio

Robert ALLOUCHE : ancien chef de cabinet (travail et transport)

Né à Constantine le 22 juin 1937. Son père était menuisier à Constantine et administrateur de la synagogue Kdima. Il est le frère de Guy, l’ancien sénateur du Nord. Arrivé en France, Robert a été directeur départemental de l’Emploi, chargé de mission en cabinet ministériel, puis chef de cabinet du ministre du Travail, chef de cabinet du ministre des Transports et du Logement. Parallèlement il a exercé la fonction de chargé de mission au Commissariat général du Plan et conseiller municipal de Melun. Il termine sa carrière en tant qu’expert social à Air France.

Paul AMAR : journaliste

Né le 11 janvier 1950 à Constantine, Paul Amar bénéficie en 1969 d’une dérogation pour intégrer le Centre de Formation des Journalistes (CFJ) de Paris d’où il sortira diplômé en 1971.Au sortir du CFJ, il est envoyé au Cambodge par France Inter.Paul Amar est ensuite nommé correspondant permanent de la radio à Washington.Il rejoint rapidement Antenne 2 où il occupera successivement, de 1979 à 1990, les postes de grand reporter, rédacteur en chef du service Politique, éditorialiste et animateur de débats. En 1990, il est nommé directeur délégué de France 3. Il retourne ensuite à France 2 pour présenter pendant deux ans le JT de 20H et diverses émissions culturelles et scientifiques et rejoindra en 1994 Paris Première.On le retrouve sur France 5 en 2001.Paul Amar a reçu plusieurs prix décernés par la profession dont le Prix Roberval 1993 de la meilleure émission scientifique, deux 7 d’or en 1994 pour meilleur présentateur de JT et en 2003 pour la meilleure émission du câble et du satellite. Il est l’auteur de trois livres: « Freud à l’Élysée » (1987), « Scènes de la vie de province » (1989, Prix Démocratie 1990) et « Œil de verre » (1995).

Jean ATLAN : peintre abstrait (1913-1960)

Né le 23 janvier 1913 à Constantine, décédé à Paris le 12 février 1960. Il quitte Constantine pour rejoindre en 1930 la France, après des études de philosophie à la Sorbonne, il commença à peindre en autodidacte en 1941. Arrêté en 1942, à la fois tour son activisme politique et parce qu’il est juif il simula la folie et fut enfermé à Sainte-Anne. En 1944, il publie une plaquette de poèmes et expose pour la première fois à la galerie Arc-en-ciel. Dès 1946, il fait partie du groupe Cobra, et son studio rassemble de nombreux artistes de cette tendance. En 1955, il expose à la galerie Carpentier. L’une de ses plus célèbres compositions est intitulée la Kahéna. Il est enterré au cimetière Montparnasse.

Robert ATTAL : historien (1926-2015)

Né à Constantine le 8 avril 1926, Robert Attal a huit ans lorsqu’il échappe au massacre des émeutes de Constantine qui le laisse orphelin.Professeur d’histoire, il a présidé pendant sept ans (1991-1997) la société d’histoire et d’archéologie du soissonnais. Il a écrit plusieurs ouvrages consacrés à la Révolution française et à la guerre de 1914- 1918 en Picardie. Il est l’auteur du livre « Les émeutes de Constantine – 5 août 1934 » et en 2004 il publie un livre de souvenirs : « Constantine au loin ». En 2006 est publié « Constantine, le cœur suspendu ». Décédé le 13 février 2015.

Charley ATTALI : ingénieur (1930-2006)

Né à Constantine en 1930, décédé en 2006. Dès son adolescence il s’installe en métropole pour faire ses études. Une fois ses études achevées il entre chez Sereb, société d’État d’ingénierie pour la réalisation des systèmes de missiles stratégiques nucléaires français. Il est à l’origine de la première fusée française ‘Diamant’. Il reçoit la Légion d’honneur en 1965 de Charles de Gaulle et en 1981 il reçoit le ‘‘prix de la Sécurité d’Israël’’ de Menahem Begin, pays qu’il rejoint dès 1969 où il a contribué à la naissance de l’industrie spatiale israélienne.

Voir quelques images de Charley Attali : cliquer ici.

André BAKOUCHE : 1902 – 1982

Né à Constantine, fut Vice président du Consistoire Central, membre du Consistoire Israélite de Paris. Délégué à l’Assemblée Algérienne, conseiller Général de Constantine, conseiller du Commerce extérieur, membre de la Section du Conseil Economique et Social, Président de la Commission de logements insalubres de la Ville de Paris.Membre du Comité Parisien d’action pour l’aménagement du territoire, Membre du Conseil des Offices Publics HLM de France. Président d’Honneur de la Fédération Sépharadi de France. Président d’Honneur du Mouvement Siona. Président d’Honneur du KKL. André Bakouche était Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’ordre du Mérite.

Paul BARKATZ : ancien président du Consistoire Israëlite de Constantine (1897-1978)

Paul Barkatz est né en 1897. Chevalier de la Légion d’Honneur, il était Président du Consistoire Israélite de Constantine. Après de brillantes études, il s’occupe à la mort de son père Emile, de la minoterie Barkatz qu’il agrandit en la dotant des meilleures technologies. Il épouse Germaine Cohen-Tenoudji (Chevalière de l’Ordre du Mérite), soeur d’Edmond Cohen-Tenoudji. Elle s’investit à Constantine dans les oeuvres de bienfaisance (WIZO, O.R.T.).

Après la nationalisation de la minoterie, Paul Barkatz arrive en France où il œuvre au Consistoire de Paris en tant que délégué de la ville de Toulouse. Il meurt en 1978 et est enterré au Mont des Oliviers à Jérusalem. Le fils de Paul et de Germaine était Georges, élève brillant, ingénieur diplômé de l’ENSMA. Il fit sa carrière chez Siemens. Décédé le 17 septembre 2014 à Paris.

Une photo de Paul Barkatz dans une Synagogue à Constantine, accompagné de son épouse Germaine sur la droite.

Jacques BENICHOU : Ingénieur

Né le 12 mai 1922 à Constantine. Polytechnicien et ingénieur aéronautique.

  • 1960 : Ingénieur à la Délégation Ministérielle pour l’Armement, 1974 : Président Directeur Général de Messier-Hispano-Bugatti,
  • 1982-1987 : Président Directeur Général de la SNECMA,
  • 1987 : Président d’Honneur de la Snecma,
  • 1985 : Président du GIFAS,
  • 1987 : Président d’Honneur du GIFAS.
  • Commandeur de la Légion d’Honneur.
  • Officier de l’Ordre National du Mérite – 1972.
  • Médaille de l’Aéronautique – 1963.

Mery COHEN (Epouse de Lomon Adida) : 1902 – 1980

Née à Aumale le 29 mai 1902 et décédée à Paris le 14 mars 1980. Elle a obtenu le 7 octobre 1919 le certificat d’études secondaires délivré par le Recteur de l’Académie d’Alger.

Madame Méry Adida était une personnalité très appréciée dans tous les milieux à Constantine. Elle était présidente des parents d’élèves du lycée de jeunes filles.

  • La médaille d’Argent du Comité National de défense contre la tuberculose lui a été décernée le 21 juillet 1958,
  • La médaille d’Or du Mérite National Français le 1er décembre 1961 pour services exceptionnels rendus à la collectivité humaine.

Madame Adida avait une voix superbe de soprano dramatique. Elle était souvent sollicitée pour chanter à la grande synagogue de la rue Thiers, lors des mariages. Elle était aussi excellente comédienne. Elle obtint un vif succès lors de la représentation des précieuses ridicules de Molière, dans le rôle du marquis de Mascarille au théâtre de Constantine. Sur la photographie jointe, elle se penche vers la pharmacienne Hélène Attal, sœur du docteur André Attal.

Claude COHEN-TANNOUDJI : prix Nobel de physique 1997

Né le 1er avril 1933 à Constantine, Claude Cohen-Tannoudji est physicien français.Il travaille au laboratoire Kastler-Brossel de l’École normale supérieure à Paris, où il avait été étudiant auprès de Alfred Kastler et Jean Brossel. En 1973, il est nommé professeur titulaire de la chaire de physique atomique et moléculaire au Collège de France où il enseigne jusqu’en 2003.Il reçoit le prix Nobel de Physique en 1997 pour ses travaux sur le ralentissement des atomes à l’aide de laser, après avoir reçu en 1996 la médaille d’or du CNRS.

Gilles Cohen-TANNOUDJI : physicien français

Né le 17 avril 1938 à Constantine,et ancien élève de l’Ecole Polytechnique (promotion 1958), frère cadet du professeur Claude Cohen – Tannoudji lauréat du prix Nobel de physique 1997. Père du concept d’horizon : ‘ Je propose d’utiliser la notion d’horizon qui partage avec le phénomène de Bohr la propriété d’unir « subjectif » et « objectif » ‘. Prix Thibaud 1971.Physicien théoricien au CEA Saclay (Département de physique des particules élémentaires). Enseignant à Paris XI Orsay et à l’INSTN.

Edmond COHEN-TENOUDJI (1902-1986)

  • Commandeur de la Légion d’Honneur.
  • Producteur de films cinématographiques « Les films Marceau Cocinor ».
  • En contact avec Eisenhower lors du débarquement allié en AFN.
  • Vice Président du Consistoire Central et Président du Consistoire de Paris.
  • Grâce à son influence, la synagogue des Tournelles a été affectée au rite sépharade.
  • Fondateur du Prix Edmond Tenoudji pour le développement de l’éducation juive.

Gaston COHEN-TENOUDJI

  • Ingénieur textiles. Frère d’Edmond Cohen-Tenoudji. Producteur de films.
  • Président de la synagogue des Tournelles. Cf. site de la Synagogue : https://synatournelles.fr

Robert COHEN-TENOUDJI (1910-2003)

Producteur de films. Frère d’Edmond Cohen-Tenoudji. Président de la synagogue des Tournelles. Cf. site de la Synagogue : https://synatournelles.fr

Guy DARBOIS (de son vrai nom Guy SAMAK)

Journaliste sur A2, Guy Darbois est né en 1922. Il avait pour charge de trier et sélectionner les questions posées par les téléspectateurs lors de l’émission « Les dossiers de l’écran », diffusée de 1967 à 1991.

Jean-Claude DOUKHAN

Né à Alger en 1935, il est le fils de Benjamin Doukhan et petit-fils de Sion Doukhan, tous deux natifs de Constantine. Jean-Claude  Doukhan a été  professeur de physique à l’Université des Sciences et technologies de Lille de 1971 à 2002. Il y a enseigné  la Science des Matériaux dans une école d’ingénieurs (PolytechLille). Sa spécialité de recherche était la minéralogie et la géophysique. Il a été président de la Société Française de Minéralogie et Cristallographie de 1997 à 1999. Son activité de recherche était centrée sur les minéraux et leurs applications industrielles. Il s’est intéressé  au quartz qui sert aujourd’hui à fabriquer des résonateurs qu’on trouve dans toute l’électronique moderne ainsi que dans les « montres à quartz » car ils sont d’une remarquable précision. Il s’est également intéressé à ce que les géologues appellent la « crise K/T » (disparition quasi instantanée à l’échelle géologique de plus de la moitié des espèces vivantes, cette crise sépare les ères crétacé et tertiaire, d’où son sigle K/T, le crétacé étant repéré par un K car C  était déjà utilisé pour noter le carbonifère). C’est au cours de cette période qu’ont disparu les dinosaures par ailleurs fort médiatisés.
Jean Claude  Doukhan a étudié l’effet de chocs extrêmement intenses sur les minéraux, dont ceux résultant de l’impact avéré de grosses météorites qui ont heurté la terre. Il est maintenant largement admis que  crise K/T s’est produite suite à l’impact d’une grosse météorite (environ 10 km de diamètre) dans le golfe du Mexique, il y a environ 65 millions d’années.

Source : Jean-Claude DOUKHAN

Rolland DOUKHAN

Né à Constantine en 1928, il a fait ses études au lycée d’Aumale. Il s’autorise en 1945/46 à sauter la classe de 1ère et passe avec succès ce que l’on appelait à l’époque le 1èr bac en classe de seconde. Il termine donc sa philo en juin 1947, et commence des études de droit à Paris dès le mois d’octobre. L’antisémitisme virulent qui régnait à la faculté lui fait abandonner le droit. Il entame en 1948 des études de chirurgie dentaire.A Paris, en 1951, il publie des poèmes dans  » Les Lettres françaises » hebdomadaire littéraire que dirigeait Louis Aragon. Je suis ainsi devenu un ami (très jeune ami) du grand poète et de sa femme Elsa Triolet. « Il a publié un premier livre de poèmes dès 1949 : Le Jeune-homme Silence.Puis, en 1990, son premier roman : « Béréchit », aux éditions Denoël. Toujours aux éditions Denoël, il va publier « Juste un instant d’automne » qui obtient le prix de Bibliothécaires, et en 1999, « L’arrêt du cœur », qui obtient le prix du Rotary Club.

Il publie un recueil de poèmes “Le Jeune homme-Silence”, en 1963. Puis, le roman “Béréchit”, en 1989, suivi de “Un instant d’automne”, qui obtient le prix des bibliothécaires, “L’arrêt du cour”, qui obtient le prix du Rotary club.

Ces trois derniers ouvrages ont été édités aux Editions Denoël.

Source : Josy Adida-Goldberg

Pierre DRAÏ : ancien magistrat (1926 – 2013)

Né le 3 juillet 1926 à Constantine, Pierre Draï est licencié en droit de la faculté d’Alger. Il fut d’abord avocat stagiaire à Philippeville (1947) puis attaché stagiaire à Alger (1948). Nommé ensuite juge suppléant à Tunis (1949), il demeure plusieurs années dans cette ville, d’abord comme substitut puis comme juge. En juin 1957, il est nommé juge à Grenoble mais reste détaché en Tunisie jusqu’en 1958. En 1959, il y demeure jusqu’à sa nomination au Tribunal de la Seine en 1965. En octobre 1971, il est nommé vice-président au Tribunal de Grande Instance de Paris. Il quitte provisoirement cette juridiction en 1973 pour devenir conseiller technique au cabinet du ministre de la justice, Jean Taittinger, Garde des Sceaux dans le deuxième gouvernement de Pierre Messmer. Il est nommé, en mai 1974, conseiller à la Cour d’appel de Paris. Nommé conseiller à la Cour de cassation le 27 août 1981, il accède plus tard à la présidence du Tribunal de Paris. En 1985 il est nommé premier Président de la Cour d’appel de Paris puis en 1988 premier président de la Cour de cassation. Il est nommé le 15 novembre 1999 président de la commission pour l’indemnisation des victimes de spoliations sous l’occupation nazie. Décédé le jeudi 18 avril 2013.

Raphaël DRAÏ : écrivain (1942 – 2015)

Né le 21 mai 1942 à Constantine, est professeur agrégé de sciences politiques. Doyen honoraire de la faculté de Droit d’Amiens, il exerce actuellement à l’université d’Aix-Marseille III (Droit: société et vie politique) et à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence où il est chargé d’enseignements au mastère Management interculturel et médiation religieuse. Novateur, revendiquant une certaine pluridisciplinarité, c’est un des premiers politologues à avoir introduit la psychanalyse dans sa science. Il est l’auteur de nombreux livres dont ‘Freud et Moïse – Psychanalyse, loi juive et pouvoir’, ‘Le pays d’avant’, ‘Abraham ou la recréation du monde’. Décédé le 17 juillet 2015.

Jonathan ELBAZ (29 avril 1898 – 4 décembre 1962) : docteur en médecine

Jonathan ELBAZ est né le 29 avril 1898 à Khenchela en Algérie d’un père propriétaire terrien et d’une mère juive achkénaze (Odessa, en Russie). Dès 1916, il rejoint le front de Verdun, où il est canonnier et après la victoire de 1918 et un séjour de plus de 6 mois en Allemagne il décide de commencer ses études de médecine a Paris, par amour pour sa mère qui commençait à perdre la vue.Il choisit, à Paris, la voie royale des Concours, élève des Professeurs SEBILEAU, HAUTANT et MORAX : externe des Hôpitaux de Paris, 1928 Interne des Hôpitaux de Paris puis Chef de Clinique de 1932 à 1933. Il retourne alors s’installer à Constantine, où il peut exercer les deux spécialités, O.R.L. d’une part, Ophtalmologie d’autre part.Entre temps en 1927, il a épouse Suzanne Zaira KALIFA, dont il a eu trois enfants : Huguette en 1928, Jean-Sauveur en 1933 et Pierre en 1936.Seul Chef de Clinique de la Faculté de Paris en Algérie, dans un département grand comme la moitie de la France, il jouit très vite d’une réputation exceptionnelle, et de médecin, et de chirurgien, faisant payer les riches mais pas les pauvres, ni les gens de religion. Son caractère bourru et sa forte personnalité font qu’on se souvient encore de lui 50 ans après sa mort.Il est en même temps aimé et respecté par les 3 communautés, juive, chrétienne et musulmane.Son métier a été toute sa vie : il ne se disait heureux « qu’au milieu de ses sourds et de ses aveugles ».Il refusa la Chaire d’Ophtalmologie d’Alger, « trouvant le climat trop humide ».Il est mort subitement, peu après l’indépendance officielle de l’Algérie le 4 décembre 1962 à Constantine.Les représentants des 3 communautés assistaient à son enterrement.Il laissait 3 enfants, une fille, et 2 garçons qui, comme lui, devenaient Internes des Hôpitaux de Paris.

Jean Sauveur ELBAZ : professeur en médecine (1933 – 2013)

Né à Consantine le 28 juillet 1933, fils du Docteur Jonathan ELBAZ et de Suzanne Zaira Kalifa.Il est le frère ainé du Professeur Pierre ELBAZ.Chevalier de la Légion d’Honneur par Décret du 31 Décembre 1990.Il a été élevé au grade d’Officier de la légion d’honneur le 17 Avril 2001. Il a été externe des Hôpitaux de Paris (1953), concours en 1956. Enseignant d’Anatomie, concours d’Adjuvat en 1962, il fait parallèlement sciences politiques en 1961/62. Il a été mis sur la liste d’aptitude d’agrégation en 1970 (Chirurgie Orthopédique option Chirurgie plastique). Il a fondé le collège de chirurgie plastique en 1977, chargé d’enseigner cette discipline a l’échelon National et International, il fut l’un des premiers professeurs, il est actuellement Président d’honneur. Il fut Président de la Société Française de Chirurgie Plastique et Esthétique en 1989, il est actuellement l’un des 8 membres d’honneur. Expert à la cour d’Appel en 1969, il a été nommé expert National à la cour de Cassation en 1989.Il a été par ailleurs expert Clinicien auprès du Ministère de la Santé de 1970 à 1975.Il a reçu le prix de l’ I S A P S (International Society of Aesthetic And Plastic Surgery), à MEXICO en 1977.Il est l’auteur de plusieurs livres de référence sur la chirurgie plastique et esthétique, traduits en en Anglais, Espagnol et Italien.Enfin, le Professeur Jean Sauveur ELBAZ a fait, comme volontaire, la guerre de Kippour le 13 Octobre 1973. Il emmène avec lui son équipe chirurgicale dès le deuxième jour de guerre en traitant les blessés à l’hôpital Hadassah de Jérusalem (cf copie du certificat de l’Etat d’Israël dan la rubrique livre d’or). Il décède à Paris en 2013 d’une longue maladie.

Pierre ELBAZ : professeur en médecine, oto-rhino laryngologiste

Né à Constantine le 3 juillet 1936, il est le fils du Docteur Jonathan ELBAZ, Ophtalmologiste-ORL illustre Contantinois et de Suzanne Zaira Kalifa. Il est le frère cadet du Professeur Jean-Sauveur ELBAZ. Après des études au Lycée D’Aumale , il rejoint le Lycée Louis Le Grand à PARIS(Concours Général Philosophie et Sciences).Professeur au Collège de Médecine des Hôpitaux de PARIS, il a dirigé durant de nombreuses années la Fondation Adolphe de ROTHSCHILD à PARIS.Expert Clinicien National, Expert près la Cour de Cassation, il est Officier de la Légion d’ Honneur. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de Pathologie Médicale et de Médecine légale.

Chantal GALLIA : Artiste

Née à Constantine. Arrivée à Paris en 1962, elle fait des études générales et universitaires réussies en obtenant une double licence d’Anglais / Espagnol. Artiste aux multiples facettes et aux qualités vocales rares, elle se fait connaître des Médias et du Public dès 1977, sous le label « imitatrice ». Pionnière de l’imitation au féminin, elle a su s’imposer auprès du public, avec à son actif près de 120 voix (hommes et femmes confondus) issus du Monde de la Variété, du Cinéma, des Médias et de la politique. Auteur de ses spectacles (sketches, chansons et parodies).Une forte personnalité qui donne à ses imitations et à ses sketches une dimension différente. Invitée permanente des émissions-Jeux pour son sens de la répartie sans égal, elle est choisie par France Inter, pour interpréter – en imitations – les portraits des invités politiques et les infos parodiées de « l’Oreille en Coin ». Elle présentera ensuite ses propres émissions.Sur France2: « Gallia d’la Joie » (aux côtés d’un ami qu’elle a « découvert : Jean Marie Chevret, – dont le talent d’auteur de pièces de théâtre n’est plus à démontrer -) Sur Europe 1 : « Champagne Gallia ».Les grandes tournées (PodiumE1, J.DASSIN, P.BACHELET, H.VILARD …..) puis l’Olympia en 1984 (aux côtés de L.de SUZA) et les nombreuses émissions de variétés auxquelles elle participe («Numéro1», puis «Champs Elysées », « Tous à la une » , « Stars 90 » ). Ces évènements la rendent très populaire et mettent en valeur son inventivité en matière d’imitations (D. Fabre, Dalida, V Sanson, E. Piaf, F.Gall, Adamo, N.Croisille, C.Lara, Dorothée, Muriel Robin, Anne Sinclair, Christine Ockrent….) et son « don réel de l’improvisation.Les 2 spectacles qui précèderont l’année 93 « savoureux mélange de talent, de créativité et d’émotions … » sont unanimement salués par la presse, par le public et relayés par les médias.« J’annonce, j’abats » théâtre de la renaissance – 1992 « Non mais je rêve » Théâtre Miche – 1992 et 1993Ces 2 spectacles – mis en scène par Roger Louret et Jacques Descombes – évoquent avec humour le savoureux mais néanmoins difficile parcours de la jeune fille juive pied-noir partagée entre son attachement à la famille et son amour de la scène. Ses imitations servent de prétexte à l’argument. Depuis la naissance de sa fille (Décembre 1993), Chantal n’a plus voulu se sentir partagée….. L’artiste reste cependant encore aujourd’hui LA référence en matière d’imitations au féminin. .. Un parcours atypique pour cette artiste dont la palette déborde largement du cadre de l’imitation …. INFO : Chantal Gallia revient bientôt, avec sur sa « toile » de nouveaux portraits et paysages à découvrir …

Elle n’a décidément pas fini de nous étonner … !

Elie GHOZLAN : 10 Janvier 1899 – 6 Novembre 1988

Elie Ghozlan perd son père à l’âge de 10 ans. Il devient très tôt chef de famille (aîné de 5 enfants) et acquiert un grand sens des responsabilités. C’est le Grand Rabbin Sidi Fredj Halimi qui avait préparé les discours qu’Elie a développés pour les cérémonies des 8 jours, de la fin du mois et de la fin de l‘année de son père et qui l’a préparé à sa bar mitzva.
C’était un excellent élève ; scientifique, il avait également le brevet d’arabe littéraire, qu’il connaissait parfaitement.Elie Ghozlan nourrissait une passion pour les mathématiques et s’était même abonné au Journal des Grandes Ecoles, pendant son service militaire en France. Son rêve le plus cher était d’être ingénieur et de préparer les concours des grandes Ecoles, en particulier Polytechnique et Centrale. Malheureusement, pour des raisons familiales et financières, sa mère lui demanda de faire des études de Médecine et ceci représenta un renoncement très important. Mais il avait un très grand sens de la famille et même du sacrifice. Elie Ghozlan s’installe comme médecin en 1927 à Constantine. Il se consacre à ses malades, juifs, chrétiens et musulmans, à une époque où la sécurité sociale n’existait pas, où les médicaments actifs étaient peu nombreux et où l’on réalisait les accouchements à domicile, parfois en s’y rendant à dos d’âne. En 1935, Elie Ghozlan épouse Germaine Rébecca, fille de Valentine et Simon Bakouche; ce dernier était administrateur du Temple Algérois et, à la fin de sa vie, ne pouvant se déplacer, il avait fait aménager un oratoire dans sa villa de la Rue Rivière.Germaine et Elie Ghozlan auront 2 enfants, Raoul et Aline: Raoul, Professeur en Rhumatologie, et Aline, Docteur d’Etat en Physique Théorique et Chargée de Recherches au CNRS, Visiting Scientist à l’Institut Weizmann des Sciences à Réhovot en Israël.Elie Ghozlan devient après la guerre le médecin responsable de la campagne anti-rabbique pour tout le département de Constantine. Il se consacre également à l’action sociale en dirigeant le centre municipal de santé, le centre des soins gratuits et devient, en 1954, adjoint au maire à la santé et à l’hygiène. Il sera également Medecin Chef du Centre de réformes de Constantine.Plus tard, Elie Ghozlan assumera des responsabilités au sein du Consistoire de Constantine et créera, peu de temps avant l’indépendance de l’Algérie, un institut de formation des rabbins, «Ets Haim », dont il sera président. Anticipant le départ des juifs d’Algérie pour la France, il insistera pour que les futurs rabbins aient une solide culture française et puissent passer leur baccaulauréat. En 1962, Elie Ghozlan rejoindra la France et occupera, à Paris, le poste de médecin surexpert du centre de réformes, au Ministère des Anciens Combattants, jusqu’à son départ en retraite à l’âge de 75 ans.Parallèlement, il fera partie des personnalités qui seront à l’origine de l’institution du rite constantinois au sein de la Synagogue des Tournelles, avec Edmond et Robert Tenoudji, Paul Barkatz, Gilbert Mimoun, Gaston Darmon, André Bakouche et d’autres encore. Il en restera administrateur jusqu’à la fin de sa vie.Elie Ghozlan était respecté, estimé et réputé pour ses qualités humaines, son intégrité et sa droiture. Rappelons qu’il était très proche du Grand Rabbin Sidi Fredj Halimi, dont il était le médecin personnel et un conseiller très écouté. Il était très attaché aux traditions du judaïsme constantinois, aux valeurs universelles notamment en matière d’éducation. Un grand nombre de fidèles des Tournelles ont été ses patients et/ou ont vu le jour grâce à ses soins.Sa femme, Germaine, était dotée d’un très grand sens artistique et d’une grande créativité. Elle aura également une activité sociale à travers la Croix-rouge, la Wizo (dont elle a été présidente à Constantine). Elle sera toute sa vie marquée par l’importance de la tsédaka et de l’aide aux autres, sous toutes ses formes et agira dans ce sens.

Albert GHOZLAN : président fondateur de l’O.R.T. (1900-1951)

Albert Ghozlan est né le 11 avril 1900 à Constantine. Il est Président d’honneur du Consistoire Israélite de Constantine, Vice Président de la Fédération des Communautés Juive d’Algérie, délégué du Consistoire Central, délégué du Congrès Juif Mondial, et Président Fondateur de l’ O.R.T. Il décède le 21 Mai 1951.

Henri GHOZLAND : 1908- 1990

Est né le 15 Février 1908 à Constantine, il décède le 24 Août 1990.Il été vice Président du Consistoire Israélite de Constantine.Administrateur du Temple Algérois. Arrivé à Paris en 1962, il fonda avec son ami Benjamin Maurice Nakache la Communauté Israélite de Créteil, dont il fut le premier président. Il occupa le poste de Maire – Adjoint de la Ville de Créteil de 1965 à 1977 avec le Général Pierre Billotte. Toujours avec son ami Benjamin Maurice Nakache et bien d’autres il fit rapatrier 70 Sepharim Thora de Constantine, le cadre (contenant les 70 Sepharim Thora) ainsi que tous les autres accessoires de culte étaient sous la responsabilité du rabbin René Guedj de Constantine qui fut également grand rabbin de Sarcelles. A cette occasion, une grande cérémonie eut lieu en la synagogue des Tournelles en présence de Alain de Rothschild, Jean- Paul Elkann, les grands rabbins Jacob Kaplan, Meyer Jaïs et Rahamin Naouri. Tous ces Sepharim Thora et tous les accessoires de culte furent dispatchés vers diverses communautés de France et d’Israël.

Source : Alain Ghozland, son fils.

Pierre GOZLAN : artiste-peintre

Né le 19 Décembre 1939 à Constantine. Ancien élève des Beaux Arts.

Site web : http://www.artmajeur.com/

Annie Claire GUEDJ

Epouse Martin, elle nous a quittés le 6 décembre 2010, à l’âge de 83 ans. Elle était la fille de Elie Guedj, syndic de faillite, de Laetitia Cohen, et l’arrière petite-fille de Salomon ADIDA fondateur du Talmud Thora à Constantine.Les quinze dernières années de sa vie ont été un calvaire du fait qu’une paralysie s’était installée progressivement dans son corps, elle qui avait été professeur d’éducation physique.On gardera d’elle le souvenir d’une superbe brune, intelligente et radieuse, qui a été une des plus jolies jeunes filles de la communauté juive à Constantine.

Marc GUEDJ : journaliste

Né le 29 Janvier 1936 à Constantine, fils d’Emile Daniel Guedj et de Marthe Hanina Allouche. Journaliste aux rubriques Société, Sports et Economique (à l’Aurore, au Quotidien de Paris, au Nouveau Journal et FR3).Il est également président de l’Association Nationale de la Presse Equestre (90 Journalistes), membre du conseil d’administration de l’Association des Journalistes Sportifs, membre du conseil d’administration de l’Union Syndicale des Journalistes Sportifs et membre du Press-Club de France.

Nicole GUEDJ : Conseiller d’État

Née le 11 mai 1955 à Constantine, diplômée de l’Institut de criminologie de Paris, elle est avocate depuis 1979. Elle s’est alors engagée dans des combats en faveur des droits de l’homme.Elle fait ses premiers pas en politique lors des élections municipales à Pantin, en 1995. Élue conseillère municipale de Pantin en 2001, elle devient responsable UDF de Seine-Saint-Denis dans le cadre de l’Union en Mouvement et intègre l’équipe de campagne de Jacques Chirac pendant les présidentielles de 2002 en qualité de responsable de la jeunesse.En marge de ses responsabilités politiques, Nicole Guedj participe activement à la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA), et est membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (2002) et de la commission Stasi sur l’application du principe de laïcité dans la République. Elle poursuit également son action associative en créant l’Observatoire des écoles en 2001 qui a vocation à lutter contre les violences et les discriminations dans le milieu scolaire, et dont elle devient vice-présidente.Nicole Guedj rejoint en janvier 2004 le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, en qualité de Secrétaire d’État aux programmes immobiliers de la Justice. En mars 2004, elle est confirmée au gouvernement et devient Secrétaire d’État aux droits des victimes. Nicole Guedj est conseiller d’État depuis 2006.

Hubert HABIB, né à Constantine en 1937

Ecoles Normales de Constantine et d’Alger-Bouzaréa.

  • Enseignant en France et à Beer-Scheva en Israël.
  • Collabore au Ministère de la Défense à Dimona en Israël.
  • Cadre Communication et Marketing chez Philips & Whirlpool.
  • Président du BEIT-HALOCHEM EN FRANCE : Fondation au profit des handicapés de Tsahal.
  • Fils de : Alfred Habib et de Fortunée Née Zerbib.
  • Père d’Osnath HABIB, ex-directrice commerciale d’EL AL FRANCE.
  • Frère d’Amnon-Guy HAVIV, membre du Kibboutz Hanita en Galilée et auteur d’un Conte Constantinois « La Maison des Chats ».

Suzy HALIMI

Née à Constantine. Voir son CV : cliquer ici.

Hervé HANNOUN : inspecteur général des finances

Né à Constantine le 3 août 1950, il fut élève à l´École Nationale d´Administration et diplômé de l´Institut d´études politiques de Paris.Il est, à l´Inspection générale des finances (1975-79), Inspecteur des finances, puis chargé de mission à la direction du Budget (1979-81).Entre 1981 et 1984 il entre comme chargé de mission puis conseiller technique au cabinet du premier ministre. De 1984 à 1988, il est conseiller technique au secrétariat général de la présidence de la République puis chargé de mission auprès du Président de la République, Sous-directeur au ministère de l´Économie, des Finances et du Budget. En 1989, il est Directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy. En 1992 il devient second sous-gouverneur de la Banque de France, et premier sous-gouverneur depuis 2000. Il est également président du comité des relations internationales du système européen des banques centrales, membre du conseil de la politique monétaire, du conseil général de la Banque de France et du conseil d’administration de la banque des règlements internationaux. Il a été décoré chevalier de la Légion d’honneur.

Hubert HANNOUN (1931-2011)

Né le 9 août 1931 à Constantine, où il a vécu plus de trente ans. Il est agrégé de philosophie et docteur d’état. Ses derniers travaux ont concerné les problèmes posés par les croisements multiculturels et leur effets socio-philosophiques. Une partie de sa réflexion porte sur le vécu des relations judéo-arabes et plus généralement celles de populations ex-colonisées et métropolitaines.Philosophe, animateur culturel, ancien professeur d’université, Hubert Hannoun a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels on peut citer: – À la conquête du milieu- Le Judaïsme à plus forte raison- Juif converti au Judaïsme- L’intégration des cultures- Lettres à BenjaminEt dans le domaine de l’éducation :- Comprendre l’éducation- Propos philosophiques sur l’éducation- Paradoxe sur l’enseignant- L’attitude non directive de Carl Rogers- Le Nazisme, fausse éducation, véritable dressage.Nous sommes en présence d’un intellectuel de haute volée, dont la communauté Juive peut être fière. Décédé le 17 janvier 2011.

Source : Josy Adida-Goldberg

Michel HANNOUN : docteur en médecine

Docteur en médecine, gynécologue obstétricien, né le 07.03.1949 à Constantine, il a exercé en libéral et en groupe pendant 15 ans. Maire honoraire de Voreppe, il a été député à plusieurs reprises et président du conseil général de l’Isère. Directeur des études d’un grand groupe industriel français, conseiller du commerce extérieur de la France, il est par ailleurs, vice président de la société française d’économie de la santé. Il a été élu à la Présidence de la Fédération des métiers de santé de l’UMP.

Daniel LEVI : auteur, compositeur, interprète

Né le 26 août 1961 à Constantine Daniel Lévi passe toute son enfance à Lyon, où il étudie le piano.En 1983, il compose et enregistre son premier album intitulé « Cocktail ». En 1991, il participe à la comédie musicale de Catherine Lara « Sand et les romantiques En 1993, il est engagé par les Studios Disney, pour interpréter en duo avec Karine Costa. En 1996, il enregistre son second album « entre parenthèses » qu’il compose et réalise entièrement. Puis en 2000, il incarne le rôle de Moïse dans la comédie musicale d’Élie Chouraqui et Pascal Obispo : ‘Les Dix Commandements’. Il retourne à la composition en 2002 avec son troisième album : « ici et maintenant » et en 2005 avec, son quatrième album : « le cœur ouvert » réalisé avec la collaboration de Pascal Obispo.

Enrico MACIAS : auteur, compositeur, interprète

Né le 11 décembre 1938, il appartient à une famille de musiciens du maalouf. Son père, Sylvain était violoniste dans l’orchestre de Cheikh Raymond, mais il apprend aussi la guitare avec des amis gitans, ce qui lui vaudra le pseudonyme du petit Enrico. D’abord instituteur en 1956, il rejoindra l’orchestre de Cheikh Raymond. Il quitte l’Algérie, le 29 juillet 1961.Installé à Paris, il travaille irrégulièrement jusqu’à ce qu’il fasse la première partie d’un concert de Gilbert Bécaud et passe à la télévision dans l’émission ‘Cinq colonnes à la une’. Reconnu internationalement, il reçoit le titre de chanteur de la paix en 1980 de Kurt Waldheim.En 1985, il reçoit la Légion d’Honneur de Laurent Fabius. Il est promu au grade d’officier en avril 2007.

Maurice MIMOUN : professeur en chirurgie réparatrice

Maurice Mimoun est un chirurgien et écrivain français né en 1955 à Constantine, spécialisé dans la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et le traitement des brûlés.

C’est dès l’âge de 14 ans que ce génie commence à pratiquer des expériences de greffe de peau sur des cobayes et des souris et transforme la chambre de bonne que son père lui mit à sa disposition en véritable laboratoire expérimental. Sa voie étant donc tracée et ses dons évidents, il devient chirurgien plastique, reconstructeur et esthétique. Le Pr. Maurice Mimoun exerce aujourd’hui à l’hôpital Rotshchild et à Saint Antoine dans le service des grands brûlés. Il a participé à de nombreuses missions humanitaires au Viet Nam. Il est l’auteur de la théorie du ‘‘corps-écran’’ qui révolutionnera la chirurgie réparatrice. On retrouve dans ses livres toute la sensibilité et l’humanité qui le caractérise. Il est décoré de la Légion d’Honneur par Jacques Chirac.

En 1979, il est titularisé Interne des Hôpitaux de Paris

En 1989, il est nommé Professeur des universités – praticien hospitalier / Professeur de Médecine

En 1993, il devient à la fois, chef de service du centre des grands brûlés de l’hôpital Saint-Antoine et chef du service de chirurgie plastique, reconstructrice, esthétique de l’hôpital Rothschild1. Par la fusion de ces deux services, il est devenu, lors de son inauguration par le ministre de la Santé Marisol Touraine le 7 juin 2012, chef du nouveau service de chirurgie plastique, reconstructrice, esthétique et de brûlologie de l’hôpital Saint-Louis de Paris.

Maurice Mimoun est président de la Société française d’étude et de traitement des brûlés, il est aussi responsable du DESC de chirurgie plastique, responsable du diplôme interuniversitaire « traitement des brûlures », membre d’une mission ministérielle pour la construction d’un centre de brûlés au Pakistan en 1998, et depuis les années 2000 membre du conseil d’administration de l’association Children’s Action, ONG pour l’aide aux enfants brûlés au Viêt Nam.

Maurice Mimoun est l’auteur de L’Impossible Limite (1996), S’empêcher d’en faire trop (2004)2), « Une vie plus une vie » (2013) roman recommandé par Milan Kundera, et de nombreuses communications scientifiques.

Gilbert MIMOUNE (Général) : 1913 – 2002

Né le 11 juin 1913 à Aïn Beida (Département de Constantine), officier de la Légion d’Honneur, il fait ses études au lycée de Constantine.Bachelier en 1930, il passe sa première année de médecine à Alger et le concours de l’école de médecine des armées à Lyon où il termine ses études en 1937.Affecté à Toulouse, mobilisé, il rejoint le 14ème régiment d’infanterie. Fait prisonnier, il est envoyé dans un oflag en Allemagne, il entend l’appel du général de Gaulle et s’évade d’un train à proximité de Stuttgart. Il traverse l’Allemagne à pied et après le franchissement des frontières espagnoles, il rejoint le Portugal puis Londres.Affecté en Afrique du nord, il combat en Italie dans les rangs de la Vème Armée sous les ordres du général Clark.Dès 1945, il commence une carrière médicale à hôpital des armées du Val de Grâce.

Il devient rapidement médecin des hôpitaux, agrégé de biologie et en 1959 professeur d’hématologie.

Il termine sa carrière comme médecin général des armées et professeur au val de Grâce.

Marc MIMOUNI (Professeur)

Marc Mimouni est né le 9 novembre 1942 à Constantine, exactement la nuit du débarquement des Américains en Algérie, celui la même qui nous a très sûrement sauvés.

Son père était Maurice Mimouni et sa mère Denise Doukhan. Il a été à l’école Diderot et au lycée d’Aumale mais a passé son bac en Tunisie où son père avait été muté. Il a fait ses études de Médecine à la Faculté de Paris des 1959. Nommé Interne des Hôpitaux de Paris en 1967 il a fait pratiquement tout son Internat en Pédiatrie. En 1971, il a été nommé chef de clinique en Pédiatrie à l’Hôpital Hérold à Paris.En 1974 il émigre en Israël, poussé par un sionisme qui était pour lui une valeur suprême depuis âge de 10 ans. Il a travaille à l’hôpital de Beilinson et ensuite Schneider pour enfants. Depuis 1985 Marc Mimouni dirige le service de Pédiatrie d’abord a Beilinson puis a Schneider. En 1987, il est nommé professeur de Pédiatrie à la faculté de médecine de Tel Aviv. En 2000 Marc est élu président du syndicat des médecins de la Koupat Holim et vice-président de la Histadrout Harofim. En 2003, il abandonne ses foncions syndicalistes avec sa nomination de Directeur de l’Hôpital Schneider qui est le plus important hôpital d’enfants en Israël. Marc a écrit quelque 200 publications médicales et a été à de multiples occasions honoré par de nombreuses sociétés savantes Israéliennes. Marc Mimouni est avec son collègue et ami, le Pr Daniel Sidi, l’inspirateur et le fondateur d’un traité d’amitié et de coopération médicale, franco-israélien entre l’hôpital des Enfants Malades à Paris et l’hôpital Schneider en Israël

Marc Mimouni est marié à Meira. Il est père de 4 enfants et a 9 petits-enfants, D. merci tous en Israël !

Les NAKACHE (Les NACASH : chanteurs, musiciens et compositeurs)

De gauche à droite : Alain, Norbert, Gérard, Marc et Claude.

Alain et Marc Nacash : dans les années 1980, les frères Nacash ont sorti des disques sous leur nom dont certains se sont laissés entendre sur quelques radios, comme “Il y a des jours comme ça” ou “Elle imagine” en 1987.( Rendez vous sur la page section musicale).Passés dans l’ombre, ils deviendront les producteurs des débuts de la carrière musicale d’Ophélie Winter et notamment de ses plus gros succès : Dad, Shame on U, When I got the Mood. Par la suite, ensemble ou séparément, ils continueront à écrire pour les autres. C’est en tant qu’auteurs et compositeurs que les frères Nacash se trouvent présents dans les trois albums solo de la carrière d’Hélène Ségara. Dans Cœur de verre, ils sont à l’origine du single Les Vallées d’Irlande (avec N. Godsend et N. Hardt) et Marc Nacash fait partie des compositeurs qui ont mis en musique le texte d’Hélène Pour quelques mots. Dans le deuxième album Au nom d’une femme, Marc Nacash compose Parlez-moi de nous et Dites-moi qui je suis (Deux textes d’Hélène mis en musique avec N. Godsend). Enfin, dans Humaine, les frères Nacash écrivent les paroles du deuxième single, encore une fois (que Marc met en musique avec S. Godsend et C. Richard).

Benjamin Maurice NAKACHE (1912 – 2012)

Né en 1912, Secrétaire Général de la Fédération Française de Basket et Volley Ball pour l’Est Algérien.Rédacteur en chef de la rubrique sport à la Dépêche de Constantine.Correspondant du Journal l’Equipe et France Football.Secrétaire de 1948 à 1962 de l’Association de bienfaisance Léhem Lékhol Oubéguèd Liboche (le Pain et l’Habit) qu’il fonda avec le Rabbin Charles Lellouche (zal) et bien d’autres. Trésorier Adjoint de l’Association ‘Oeuvre pour la suppression de la mendicité dans la rue.Dès son arrivée en France en 1962 avec d’autres amis constantinois, Henri Ghozland (zal), Victor Taieb, Raymond Melki (zal) et Marcel Nakache (zal ), il fonde la communauté de Créteil, dont il fut le Secrétaire Général de 1962 à 1992. Membre du Conseil National K K L France. Secrétaire Général de 1963 à 1981 de l’Association Kol Yaacov Vénahalei Chalom (la voix de Jacob et les Sources de Paix) qu’il fonda avec son ami de toujours le Rabbin Charles Lellouche (zal). En 1979 encore avec son fidèle ami le Rabbin Chalom Lellouche (zal), il fonde la Yéchiva Kol Yaacov Vénahalei Chalom à Harnoff – Jérusalem 17 Réhov Akablane. Il crée l’OMS (Office Municipal des Sports) de la ville de Créteil . Il occupa le poste de Secrétaire Général du Club Omnisports l’Union Sportive de Créteil. Le 1 Décembre 1982 , il reçoit de Monsieur le Grand Rabbin de France René Samuel Sirat le diplôme de Haver Guizbar Hamfouar. Le 13 Septembre 1993, dans les Salons d’honneur de l’hôtel de ville de Créteil, Monsieur Laurent Cathala, député Maire de Créteil lui décerne l’insigne de Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Le 25 Septembre 2005, au Palais des Sports de Créteil, l’ U C C J I F lui remet le Prix du Bâtisseur Communautaire (Trophée Paul Roitman) par l’intermédiaire de Mme Nicole Guedj (Secrétaire d’Etat aux droits des victimes et Vice Président du Consistoire Israélite de Paris), en présence de Maitre André Benayoun, Président de la communauté Israélite de Créteil. Il décède en 2012 dans sa centième année.

Autres Distinctions : * Diplôme de Reconnaissance de la ligue Française de l’Enseignement et d’Education Physique (30/06/1956).* Médaille de Bronze de la Fédération Française de Volley – Ball (26/12/1956).* Médaille d’Argent de la Fédération Française de Volley – Ball (20/06/1957). * Médaille d’Or du Mérite National Français (01/01/1958).

Georges NAKACHE : 1915 – 1995 (Expert International en tapis persan)

Né en 1915 à Constantine, il avait quitté Constantine très jeune et après un cours séjour à Lyon, il s’installe définitivement à Toulouse où il crée, avant la guerre, une prestigieuse maison spécialisée dans les Tapis d’Orient ; l’une des plus connue de France « Tapis Georges Nakache » 4 rue Boulbonne à Toulouse.Georges Nakache était aussi le fondateur avec M. Jarry du Salon des Antiquaires de Toulouse. Il décède en 1995.

Jean Ernest Rahmim NAKACHE : DOCTEUR EN SCIENCES PHYSIQUES

Né à Constantine en 1936

• Officier de l’ordre national des palmes académiques

• Chevalier de l’ordre national du mérite

• Médaille d’or de la ville d’Aix les Bains

Retraité depuis Novembre 2001, Maître de Conférences en Physique de l’Université Denis Diderot – Paris7-

Directeur de l’UER de Physique et Vice- Président de l’université chargé de la formation des Maîtres.

De 1982 à 1991 :

•Conseiller auprès des ministres chargés de la formation professionnelle (M. RIGOUT, Michel. DELEBARRE, Philippe. SEGUIN et N. CATALA, J.P. SOISSON, et A.LAIGNEL) , et à ce titre,

• Directeur du Centre pour le Développement de l’Information sur la Formation Permanente (Centre Info) et de ses publications. (Direction des journaux, revues et collections d’ouvrages sur la formation permanente et professionnelle; Auteur d’éditoriaux et de nombreux articles).

• Collaboration avec le CEDEFOP, organisme d’information sur la formation de la commission européenne – Premier Président et Président d’honneur de l’association Européenne pour le développement des bases de données sur l’Education et la Formation.

Anciennement :

• Membre du bureau national de la Fédération de l’Éducation nationale (FEN) et secrétaire du comité syndicale contre le racisme et l’antisémitisme (Colloque mondial des enseignants à Tel Aviv)

• Membre de la Commission Nationale de la Certification Professionnelle (et antérieurement de la Commission d’homologation des titres et diplômes de la formation professionnelle qui l’a précédée).

• Vice-président du comité Education de la Commission Nationale Française pour l’UNESCO.

•Trésorier du Centre National d’Information et de Documentation des Femmes et des Familles

• Président d’honneur et Président de la Fédération des Œuvres Laïques de Paris.

• Membre de la commission d’Étude politique du CRIF, ancien membre du bureau exécutif et du comité directeur du fond social juif unifie (FSJU), Membre du bureau national de l’UEJF

Responsable des EIF (Constantine, Lyon)

• Auteurs d’articles

Articles et éditoriaux sur l’Education permanente et la formation professionnelle, sur le « rôle de l’Université dans la formation des enseignants » et sur l’enseignement et la « Choa ».

•Publication d’un journal exceptionnel et d’une émission spéciale de Radio Communauté consacrée au Cinquantenaire à la mémoire des victimes du Pogrom perpétré à Constantine le 5 août 1934.

• Animation d’une série d’émissions sur le thème de « l’enfance Juive » dont une consacrée à Constantine.

RECAPITULATIF CONSTANTINOIS

• Fils d’Abraham, Albert Nakache et de Kamera, Camille née Chouchena.

-Albert Nakache a exercé, après la levée des mesures vichystes en 1944, la charge d’huissier de Justice, à Mila, à El Milia, à Aïn Beïda et au Khroubs puis, après son rapatriement, à Marseille.

-Camille née Chouchena, Employée des PTT. (Batna et d’Aïn Mlila), suspendue par les lois vichystes et réintégrée au Bureau d’ordre télégraphique de Constantine.

Surveillante Principale aux télégrammes téléphonés à Lyon, à Marseille.

• 1943 -1944: 14 Rue L’huilier à Constantine, École Voltaire.

• 1944 à 1956 : Bt7 de la cité Laloum, Rue Louis Leconte, à Bellevue , École Jeammaire, Collège Moderne.

Enseignement du Rabbin érudit et pédagogue, Daniel Renassia.

• En 1945 : Adhésion aux Éclaireurs Israélites de France de Constantine, Groupe Samy Klein (Bellevue), animés par Fhal, Alfred Aïnouz, Roland Draï, Pierre Allouche, Jean Zerbib, etc.…)

• Novembre 1955 : Départ de Constantine pour la poursuite des études en France.

Reprise des mêmes activités à Lyon EIF puis L’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France).

•Janvier 1961 à Décembre 1962 : Service militaire dans les transmissions hertziennes en Algérie, (classes à Alger-Maison Carré, opérations (Constantine, Batna, Sétif, Djebel Reis, Philippeville).

• Années 1960-1970 : membre du bureau national de l’UEJF, chargé des relations avec les sections de province et avec le C.J.M, présidé par le Professeur André. Néher,

Collaboration et organisation, grâce aux fonds de « la Claims Conférence » :

•«Les Assises nationales de la Jeunesse juive » à Strasbourg

• Colloques de la jeunesse juive à l’école Gilbert Bloch d’Orsay (« L’identité Juive »; « A la rencontre de La Communauté »,

l• organisation de séminaires et envoi régulier de conférenciers de l’école Gilbert Bloch en Province.

• Participation à la création premier conseil d’administration du CUEJ (Centre Universitaire d’Études juives) au côté du professeur Léon Eskénazi dit Manitou et du Grand Rabbin René Samuel Sirat …

• En 1976, Élu au Fond Social Juif Unifié ( FSJU), membre du comité directeur et membre du Bureau exécutif et délégué à l’Assemblée Générale du CRIF.

Suivi des activités du FSJU pour la jeunesse, les centres communautaires et l’Intercommunautaire. Coopté par la Commission d’Etude politique du CRIF.

• En 1978, Membre bureau Nationale de La Fédération de l’Éducation Nationale (FEN) désigné pour assurer le secrétariat du « Comité Syndical pour l’enseignement de l’histoire de la seconde guerre mondiale et en particuliers du Génocide Juif », placé sous la présidence de Léon Poliakov, en collaboration avec le syndicat des enseignants israéliens (Histadrouth Amoré), présidé par Chalom Lévine.

Organisation de la participation de la délégation Française au « Colloque international des enseignants à Tel Aviv » (novembre 1978), conduite par André Henri secrétaire général de la FEN, nommé ministre du temps Libre, en 1981. Réalisation, en français, des minutes du colloque et publication d’un « cahier de la FEN (Études et documents) : « Génocide juif et enseignement » Auteur de l’article,: « Pour un enseignement contre le racisme et l’antisémitisme ».

•Présidence et animation d’un groupe de travail du CRIF sur « l’enseignement et la Choah durant la seconde guerre mondiale » : Article dans nouveaux Cahiers de l’Alliance, participation à une émission d’une « journée consacrée à la Shoah » sur Radio Communauté.

• En 1984, grâce à la collaboration d’Alfred Zemmour, Directeur Adjoint du FSJU, de Radio Communauté, de l’imprimeur Claude Taieb et du centre de documentation du Centre INFFO :

« La Commémoration du Cinquantenaire du Pogrom du 5 Aout 1934 à Constantine »,

Publication d’un numéro spécial avec un article,

Émission de Radio Communauté animée par Chlomo Malka

Rassemblement au Centre Communautaire Poissonnière (Animé par Chlomo Malka avec la participation du Grand Rabbin René Samuel Sirat, d’Enrico Macias et de deux survivants Halimi et Attali.

• Réalisation, avec les mêmes concours, d’un hommage à Raymond Leyris assassiné avec une émission « soirée-veillée spéciale consacrée au « Cheikh Raymond ».

• Anime des émissions de Radio Communauté sur des thèmes comme « Jeunesse Juive » ou « les nouvelles technologies ».

En instance : Edition d’un ouvrage : « Simon d’Essaouira et la pétition des juifs d’Algérie de 1865» (histoire romancée de Simon Chouchena qui est parti d’Essaouira et qui finit par s’installer dans les années 1865 à Constantine).

Prosper NAKACHE : 1918 – 1994

Prosper Messaoud NAKACHE, est né le 22 Février 1918 à Constantine et décédé le 16 Décembre 1994 à Toulouse. Il repose au cimetière de Tel-Aviv, en Israël. Marié à Reine GUEDJ qui est décédée à 82 ans à Toulouse, qui l’a soutenu avec amour, dévouement et abnégation, tout au long de leur union qui a vu la naissance de leurs 4 enfants : Roger, Yvette, Bernard et Norbert. Militaire engagé très tôt dans les forces françaises libres aux côtés du Général de Gaulle, avec ses 2 frères, Roger, son cadet mort à la Guerre et Alfred, son aîné, Grand Champion de Natation, qui fut déporté avec sa femme Paule et sa fille Annie âgée de 2 ans, toutes deux gazées dès leur arrivée au camp d’Auschwitz. Prosper NAKACHE, après la guerre, a été Infirmier Major dans l’usine de l’ONIA à Toulouse. Il a reçu la médaille d’or du travail. Sportif, il a été arbitre national de basket, et a pratiqué entre autres, le water-polo.Son implication totale dans le social l’a vu occuper des responsabilités, à la Sécurité Sociale, à l’Union de Recouvrement, à la CAF de Toulouse. Il a été de longues années, Secrétaire Général de la Communauté Juive de Toulouse en accueillant notamment, les rapatriés d’Algérie pour lesquels il trouva des logements, des emplois.Il a œuvré pour la construction des synagogues du centre ville, et de Bagatelle, pour la création du Cimetière Israélite de Portet sur Garonne, pour la Hevra Kadicha, essentiellement. Après son hémiplégie à 60 ans, en pré-retraite, il est devenu Président d’Honneur de l’ACIT, jusqu’à son dernier jour. Il fut et demeure toujours une référence pour cette communauté qu’il plaçait au-dessus de toutes ses activités. Il a été un militant, responsable et élu socialiste de Toulouse. Il a eu l’honneur d’accompagner le Président de la République, François Mitterrand, au cours de son premier voyage officiel en Israël.

Cet Homme courageux, engagé, généreux, a été fait Chevalier la Légion d’Honneur. Pour cet Homme d’origine modeste et désintéressé, ce fut néanmoins une reconnaissance dont il a été fier et pour sa Famille aussi.

Source et Photo : Yvette Benayoun – Nakache , sa fille Ancienne Députée de la Quatrième circonscription de la Haute-Garonne de 1997 à 2002.

Monique RIVIER, née TUBIANA : Diplomate et Maître de conférences à l’Université Paris XI-Orsay

Née le 17 Juillet 1944 à ConstantineDébut de carrière comme ingénieur au Commissariat à L’Energie Atomique de Saclay.Quitte ensuite le CEA pour devenir assistante à l’Université Paris Sud-Orsay dans les disciplines de Mathématiques et applications informatiques.Après un post-doc comme chercheur à l’Université de Columbia aux Etats-Unis (New-York). Nommée chargée de mission auprès du Président de l’Université Paris Sud- Orsay pour les Relations Internationales. Cette activité la conduit à des détachements successifs au Ministère des Affaires Etrangères. Elle occupe ainsi 4 postes diplomatiques d’Attachée dans les Ambassades de France de pays développés, au Canada, Etats-Unis, Israël et Afrique du Sud, où elle est en charge des affaires scientifiques, de coopération ou culturelles.Chevalier des Palmes académiques, elle as enseigné dans diverses Universités de pays en voie de développement, notamment au Sénégal et en Algérie.Maître de conférences à L’Université Paris Sud, membre successivement du Conseil Scientifique, puis du Conseil d’administration de cette université.

Marc SAMUEL (Comédien) ou Marc HADJADJ

Né HADJADJ à Constantine le 29 mai 1956.Son père est Simon Hadjadj, chef comptable à la Dépêche de Constantine.Sa mère est Marthe Rosa Hadjadj, née Amar de surnom « Mimi », employée à l’Etat Major de Constantine (Caserne Laveran). Vous pouvez télécharger son CV ici : CV.

Jean-Louis SARBIB (dit Jean-Lou)

Né à Constantine le 05 Juin 1944, fils de Armand (Avocat) et de Yolande née Melki (Institutrice). Marié père de deux enfant, il vit à Washington.

Monsieur Jean-louis Sarbib, de nationalité française, a été nommé premier vice-président du Réseau pour le développement humain de la Banque Mondiale en juillet 2003. Il est chargé de conseiller l’institution et ses clients sur les approches novatrices et intégrées qui pourraient apporter un plus à la santé, à l’éducation et à la protection sociale, en vue de les aider à atteindre les objectifs du millénaire. M. Sarbib représente la Banque mondiale sur un bon nombre d’initiatives mondiales (GAVI- – Global Alliance for Vaccines and immunization [Alliance mondiale pour la vaccination et l’immunisation], le comité des organisations co-sponsors de l’UNAIDS, l’Initiative accélérée de l’Education Pour Tous, le réseau pour les mesures de santé, etc). Il est membre du conseil d’administration de plusieurs organisations internationales travaillant dans le domaine du développement humain. De 2000 à 2003, M. Sarbib sert en qualité de vice-président pour le Moyen-Orient et la région de l’Afrique du Nord. En 1996, il est nommé vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique.Jean-Louis Sarbib rejoint la Banque mondiale en 1980, où il travaille pour l’Afrique. En 1985, il est affecté aux Programmes départementaux de l’Afrique orientale et australe, où il occupe les fonctions d’agent principal responsable de prêts. En 1986, M. Sarbib est nommé au poste de chef adjoint de la division département industriel des mines et des métaux non-ferreux, et en 1987, il devint conseiller des opérations pour l’Afrique. Il est ensuite nommé chef de divisions des opérations locales pour le Sahel en 1990 et directeur du département Afrique de l’Ouest en 1994.A partir de 2006 – OGN – Directeur au développement GATE -WAY Jean-Louis Sarbib est diplômé de l’Ecole supérieure des Mines de Paris et diplômé en planification des villes et régions de l’université de Pennsylvanie. Après avoir travaillé pour Ministère français de l’Industrie comme directeur adjoint du Groupe de réflexion sur les stratégies industrielles (GRESI), il retourne enseigner aux Etats-Unis, à l’Université de Pennsylvanie et à l’université de la caroline du Nord.

Source : Geneviève Sarbib

Benjamin STORA: écrivain et historien

Né le 2 Décembre 1950 à Constantine, Benjamin Stora est un historien français, spécialiste de l’Algérie contemporaine et de l’immigration algérienne en France.Docteur en histoire et sociologie, il enseigne l’histoire du Maghreb et de la colonisation française (Indochine et Afrique) et co-dirige l’Institut Maghreb-Europe à Paris VIII-St Denis depuis 1990. Il est actuellement professeur des universités à l’Institut national des langues et civilisations orientales (civilisation du Maghreb).Il s’est intéressé, notamment, à Messali Hadj, aux luttes entre indépendantistes algériens (Front de libération nationale contre Mouvement National Algérien), à l’histoire des Juifs d’Algérie, et à la mémoire de la guerre d’Algérie.

Jean-Benjamin STORA: Professeur

Né à Constantine le 13 octobre 1934, le  Professeur  Jean Benjamin STORA est un psychosomaticien psychanalyste, qui a présidé  l’Institut de Psychosomatique « Pierre Marty » (1989-1992) et la Société Française de Médecine Psychosomatique (2000-2002) ; il est depuis janvier 2000 le Doyen Honoraire de la Faculté et de la Recherche du Groupe HEC. Il co-dirige le Diplôme Universitaire  de PSYCHOSOMATIQUE Intégrative de  L’Université Pierre et Marie Curie, Paris 6, enseigné à la Faculté de Médecine et au Groupe Hospitalier de La Pitié-Salpêtrière (depuis octobre 2006) qu’il a  créé avec les Professeurs Marc-Olivier Bitker (Chef du Service d’Urologie) et Jean-François Allilaire (Chef du Service de Psychiatrie). Il a créé en 1993 la consultation de   psychosomatique rattachée au service de psychiatrie et localisée dans le service d’endocrinologie du Pr. E. Bruckert au GHU La Pitié-Salpêtrière. Cette consultation est ouverte aux patients de tous les services de La Pitié-Salpêtrière ainsi qu’aux patients externes référés par leurs médecins traitants. Il est Officier dans l’Ordre des palmes Académiques. Publications récentes : Stora, J.B. (2007) « When the body displaces the mind, stress, trauma and somatic disease, (foreword by Mark Solms), London: Karnac Books Ltd.Stora, J.B. (2006) « La Neuropsychanalyse », P.U.F, « Que sais-je ? », n°3775Stora, J.B. (2005) « Vivre avec une greffe, accueillir l’autre », Odile Jacob, avril 2005Stora, J. B. (1999) « Quand le corps prend la relève, stress, traumatismes et maladies somatiques », ed. Odile Jacob, Paris.Stora, J.B.,( 1991/2010), Le stress, Presses Universitaires de France, collection « Que sais-je ? » n° 2575, Paris,1991; 8ème édition, Juin 2010; éditions en espagnol, portugais, turc, arabe, roumain, grec,  italien.

Site : www.psychosomatique-integrative.net.

Maurice TAIEB

Né le 14 Mars 1947 à Constantine. Voir son CV.

Maurice TUBIANA : professeur en médecine

Cancérologue, né en 1920 à Constantine, Maurice Tubiana fut l’un des premiers chercheurs de l’INH a installé en 1952 le laboratoire des isotopes et du bétatron de l’Institut Gustave Roussy, un organisme dont il a assuré la direction de 1982 à 1988. En 1964, il a contribué à la création par le Général de Gaulle, à Lyon, du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) dépendant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le Professeur Tubiana a présidé l’International Society of Radiology (1985-1994), l’Action Européenne contre le Cancer de 1986 à 1994, et il a été élu à l’Académie des sciences.

Ruth YARON : ancienne porte parole de Tsahal

Née à Constantine le 29 mai 1957, fille d’Arlette et Guy Melki et nièce de Hélène et Sylvain Cohen, fidèles de la synagogue des Tournelles, Ruth a émigré en Israël (Béer Chéva) en 1961.Elle est diplômée d’une licence en sciences politiques et relations internationales de l’Université hébraïque de Jérusalem (1981), d’une maîtrise du ministère des Affaires étrangères des cadets (1983), d’une maîtrise en sciences politiques et de la sécurité nationale de l’université de Haïfa et diplômée de la « National Defense College » (1998).Elle débute sa carrière professionnelle en 1981 en entrant au ministère des Affaires étrangères israëlien et poursuivra une brillante carrière la menant du contrôle d’armement à plusieurs consulats du Canada et des États-Unis d’Amérique.Depuis 2000, elle est chef instructeur au Collège de défense nationale et depuis 2002, porte-parole de Tsahal.

Marc ZERBIB : professeur en médecine

Né à Constantine le 28 Juin 1952, Professeur des Universités (Paris V), urologue à l’hôpital Cochin, consacre une grande partie de son activité à la prise en charge médicale et chirurgicale des maladies de la prostate. Engagé auprès de sa communauté, il est en outre président de la Synagogue des Tournelles à Paris et Président de l’Association des Juifs Originaires du Constantinois (AJOC).